L’égalité ? Plus besoin de s’y coller ! Vraiment ?
8 mars journée internationale des droits des femmes
Ni fête ni hommage, le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes. Comment mieux mettre en évidence, la nécessité et la puissance des luttes pour les droits des femmes, que par l’adoption par le Parlement français de la loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’IVG ?
Que les livres d’histoire retiennent cette date : 4 mars 2024.
Les françaises se réjouissent de l’inscription dans la Constitution de la liberté des femmes à recourir à l’IVG ; quel chemin parcouru depuis le Manifeste des 343 paru le 5 avril 1971 dans le Nouvel observateur. 53 ans séparent tout de même ces deux événements !
Il n’y a pas de « pente » naturelle favorable à l’ouverture des droits et à l’accès à l’égalité entre femmes et hommes.
Article 34, alinéa 18 « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption de grossesse. »
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C’est une grande avancée qui ne doit pas masquer les difficultés et les violences que subissent encore de nombreuses femmes dans le monde.
Dans le monde
En 2021, le rapport de l’ONU « Mon corps m’appartient » souligne que parmi les 57 pays enquêtés, une femme sur deux est privée du droit à disposer de son corps.
Ces femmes peuvent être victimes de viol, de stérilisation forcée, subir des tests de virginités ou des mutilations génitales. Ces femmes sont privées de leur droit à décider d’avoir ou non un rapport sexuel avec leur partenaire, d’utiliser ou non des contraceptifs ou encore de recourir ou non à des soins de santé.
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En France, dans l’éducation nationale
L’éducation à la sexualité (EAS), la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) sont définies comme des priorités dont l’application reste pourtant largement insatisfaisante.
Selon le rapport « Éducation à la sexualité en milieu scolaire » publié par l’IGÉSR en juillet 2021, 15% seulement des élèves d’élémentaires et de lycée, 20% des élèves de collège, bénéficient réellement de trois séances d’éducation à la sexualité pendant l’année scolaire.
Pour rappel trois séances annuelles sont prévues par la loi Aubry du 4 juillet 2001.
. Le rapport propose des recommandations :
. Mieux cerner l’éducation à la sexualité
. Clarifier le cadre législatif et réglementaire
. Mieux intégrer l’éducation à la sexualité à la politique éducative
. Encourager l’établissement scolaire à développer la mise en œuvre de l’EAS
. Renforcer la formation des acteurs
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En octobre 2023, le Conseil économique social et environnemental lançait une enquête sur l’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle (EVARS) >>> Regarder sur YouTube
Au niveau académique
Le rectorat de l’académie de Versailles dispose d’un site dédié
Il, Elle, On : Pour l’égalité filles-garçons, contre les violences sexistes et sexuelles >>> En savoir plus
Pour aller plus loin >>> Voir le plan d’action académique
Des ressources
- Parler de sexualité ne va pas de soi. >>> En savoir plus
- Fiche éduscol >>> Consulter ICI
- Article scientifique : Gabrielle Richard (2014) : « Pratiques enseignantes et diversité sexuelle. Analyse des pratiques pédagogiques et d’intervention d’enseignants de l’école secondaire québécoise. Études sur le genre » – Université de Montréal >>> Lire l’article
- Christelle Lebreton (2017) : « Adolescentes lesbiennes. De l’invisibilité à la reconnaissance ». Éditions Remue-ménage
Pour télécharger le dossier complet >>> ICI