sous la direction d’Émilie Deschellette, de Caroline Lachet et de Marie Leroy-Collombel – Préface de Jacques David

avec, entre autres

  • un chapitre rédigé par Tatiana Taous, maitresse de conférence en sciences du langage – CY Cergy Paris Université – INSPÉ de l’académie de Versailles – Laboratoire EMA

« Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Comment proposer des révisions attractives autant qu’efficaces ? » (pages 135-166)

  • un chapitre rédigé par Catherine Neyman-Hulot – CY Cergy Paris Université

 » Réécriture et réflexivité : de l’intérêt d’une mise à distance dans la réécriture. Mise en pratique avec le carnet de lecteur en cycles 2 et 3″.

Cet ouvrage regroupe sept contributions qui envisagent le champ de l’écriture comme un laboratoire réflexif.

Lieu de rencontre et d’échanges entre le texte et la pensée qui se forment, s’ajustent et s’enrichissent mutuellement, l’écriture ouvre plus largement la voie à la construction du sens d’un texte, à la construction du sens des apprentissages, ainsi qu’à la construction de l’identité de l’élève. La dimension sociale dans l’apprentissage apparaît ainsi fondamentale. La collaboration entre pairs et le partage du sens favorisent en effet le développement chez les jeunes scripteurs d’une distanciation critique à l’égard de leurs productions. Le travail explicite des stratégies d’écriture avec les élèves permet par ailleurs de mettre au jour les mécanismes de la pensée, qui peuvent ainsi être expliqués et discutés, puis transposés.

En rendant visible les rouages de la réflexion et du processus d’écriture, en donnant à voir le texte à un autre, l’on cherche à faire évoluer la perception de l’écriture qu’ont les jeunes élèves pour qu’ils libèrent plume et clavier et arpentent librement leur route d’apprenti-auteur. Entre réflexions théoriques et pistes didactiques, cet ouvrage aborde les enjeux cognitifs, sociaux et langagiers de la production d’écrits, la question des écrits intermédiaires et le rôle des brouillons comme outils de travail multimodaux et protéiformes dans l’élaboration des étapes métacognitives.