par Sylvain Connac & Bruno Robbes – Revue Suisse Des Sciences De l’éducation, 44(3), 338–350.
De nombreux enseignants organisent l’apprentissage des élèves par le biais de séances de travail en groupe. Ces séances se déroulent en deux temporalités : après avoir réfléchi individuellement à une situation-problème, les élèves doivent confronter leurs opinions.
Le but est de générer un conflit socio-cognitif. Des conflits cognitifs peuvent découler de ces controverses, ainsi que des incertitudes sur les connaissances que l’on possède pour résoudre le problème situationnel.
Nous avons étudié ces processus auprès d’élèves du secondaire qui vivent régulièrement des expériences de travail en groupe. Dans une approche phénoménologique, nous avons recueilli leurs avis au travers d’entretiens semi-directifs, enrichis en partie de simples auto-confrontations. La recherche conclut que plusieurs facteurs prépondérants importent à l’organisation de séances de travail en groupe