Dans le cadre de leur formation au métier du professorat des écoles, un groupe d’étudiantes en Master 2 MEEF 1er degré à l’INSPÉ de l’académie de Versailles – site de Saint-Germain-en-Laye, s’est vu proposé un cours en immersion sur les enjeux d’une classe découverte et de ses bienfaits sur les apprentissages. Ce projet a été soutenu financièrement par le service éducation artistique et culturelle de l’INSPÉ.

Trois journées à Lille pour comprendre ce qu’est l’enseignement par projet, l’importance de la sociabilisation et la vie de groupe au sein d’une classe mais aussi pour prendre conscience du travail à effectuer en amont en termes de préparation, autorisations, financement et relation avec les familles.

Du 21 au 23 septembre, ces futures enseignantes se sont donc retrouvées d’abord au parc Mosaic à Houplin Ancoisne (à une vingtaine de kilomètres de Lille) pour visiter des jardins du monde, y recueillir des images, des sons, faire des croquis pour la constitution d’une affiche de voyage.

Parc Mosaïc à Houplin Ancoisne

A la suite de la visite, une rencontre avec une enseignante venue présenter ses projets de classe autour du voyage a permis de montrer à quel point le travail en projet donne de la cohérence et du sens aux apprentissages et marque les élèves au cours de leur scolarité.

Quoi de mieux pour terminer le séjour qu’une Des C’est ce que propose Bernadette Gruson (compagnie Zaoum), autrice et comédienne, avec sa performance « Éloge des créatrices » qu’elle a donnée en exclusivité pour notre visite du musée. L’occasion pour les futures professeures de découvrir des femmes peintres méconnues mais aussi d’être sensibilisées aux discriminations invisibles qui gangrènent notre quotidien.

Le séjour s’est clôturé par un bilan autour des gestes professionnels de l’enseignant·e que les participantes ont pu observer tout au long de ces trois jours et leur analyse.

Que ce soit en termes de contenus des visites, ou d’organisation des veillées du soir ou encore de la façon dont ce qui est vécu lors d’une classe transplantée pourra être réinvesti en classe, chacune a pu mesurer la richesse d’un tel dispositif et son impact sur la motivation des élèves et le sens que cela donne aux apprentissages, sans parler de la leçon de vie en communauté qu’elle offre.

Une exposition des travaux des étudiantes aura lieu en décembre sur le site de Saint Germain en Laye.